Le jazz et le cinéma sont deux arts cousins qui ont fréquenté à leurs débuts les mêmes lieux de perdition ou presque… Evidemment tout a changé depuis : le cinéma et le jazz se sont civilisés, sophistiqués (voir Whiplash, le jazz dans une haute école).
Le critique anglais David Thomson remarquait que les yeux de Marcello Mastroianni reflétaient parfaitement le désenchantement d'après l'amour. Ce regard émouvant et séduisant, l'acteur l'a promené dans des films remarquables dès la fin des années quarante avant de croiser les caméras de Blasetti, Lizzani, de Santis, Monicelli, Visconti dans les années 50.
L'immense talent de Danielle Darrieux n'a cessé d'illuminer le cinéma français, et ce pendant plus de 70 ans. C'est en 1931, à l'âge de 14 ans, que l'actrice débute sa carrière dans Le Bal, un film de Wilhelm Thiele. Elle devient rapidement la grande révélation du cinéma français des années 30, éblouissant le public par sa légèreté et sa grâce.
«Une reine. On dira "l’époque de Signoret’’ pour parler de celle qui part des années 50 jusqu’à nos jours. Le plus grand ambassadeur français du XXe siècle. Elle a sorti la France de ses gonds, elle l’a fait internationale. Elle a crié les droits de l’homme partout. Impossible de remplacer Signoret.», écrivait Marguerite Duras dans le Quotidien de Paris, le 1er octobre 1985. Au lendemain de la mort de Simone Signoret. Elle avait 64 ans. Comédienne, écrivain, Simone Signoret a été une reine, en effet, sur tous les fronts.
Le mal est une des stars du cinéma. Que serait ce très noble art sans la peur que parfois il nous distille, sans la représentation de figures maléfiques comme des vampires, des prédateurs sadiques, une momie, des gangsters violents et sans scrupules ou même de jeunes intellectuels cyniques et meurtriers, sans oublier l'homme invisible… ?
Le cinéma et les spectateurs se sont régalés à tenter ainsi de représenter la méchanceté… C'est une sélection de ces films que nous vous présentons, dans les quels se manifeste la malveillance à l’état pur.