Rétrospective

AGNES VARDA

Partie cette année à l’âge de 90 ans, Agnès Varda est unique. D’abord photographe, elle prouve son immense talent avec un premier film magistral en 1955, La Pointe Courte, où se côtoient des scènes quasi-documentaires et les dialogues très écrits d’un couple à la dérive.  Ce film a souvent été considéré comme précurseur de la Nouvelle Vague.

SPIKE LEE

Né en 1957, Spike Lee fut dès ses débuts (She’s Gotta Have It, présenté à Cannes en 1986 à la Quinzaine des Réalisateurs) le grand empêcheur de filmer en rond du cinéma américain. Afro américain sans complexes, il retourna de film en film la situation de ses frères dans tous les sens, de la « biopic » ( Malcolm X ) à la chronique d’un quartier chaud (Do The Right Thing) en passant par le documentaire.

GUERRE ET PAIX

La Fondation Bodmer consacrera entre octobre 2019 et mars 2020 ses espaces à une exposition sur le thème Guerre et Paix. Pour les Cinémas du Grütli, ce sujet grave est une source d’inspiration. Le film de guerre est non seulement un genre en lui même, mais les questions relatives aux conséquences des conflits sur les humains n’ont pas cessé d’inspirer producteurs, scénaristes et réalisateurs.

ROMY SCHNEIDER (Prolongations)

Romy Schneider est née en 1938. Dans sa première carrière, sous l'influence de sa mère Magda, actrice elle même, elle apparaît comme la jeune héroïne fraîche de films romantiques : C’est l'ère des Sissi.

Shôhei Imamura

Shôhei Imamura (1926-2006) est l’un des rares cinéastes, et le seul Japonais, à avoir obtenu deux palmes d’or au festival de Cannes. La première, en 1983, pour La Ballade de Narayama, et la seconde pour L’Anguille, en 1997.

Le Cinéma français sous l'occupation

Alors que pendant l'Occupation allemande tout manquait, électricité, argent, matériaux pour faire des décors et des costumes, que nombre de ses "génies" (Renoir Ophuls, Duvivier etc.) étaient partis, le cinéma français ne s'est que rarement aussi bien porté … Ce n'était certes pas le paradis, la pression de Vichy, de la Gestapo, de la censure, étaient perceptibles, mais furent produits durant cette période plus de 200 longs métrages de fiction. Dont quelques chefs d'oeuvre et presque aucun film antisémite ou xénophobe. Et tous furent accueillis par une fréquentation record.

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