LE PREMIER MONDE VENU LETTRE A L’ETRANGERE LES NEBULEUSES AFFECTIVES
Un triptyque de Consuelo Frauenfelder et Stefan Lauper
Dans ces trois films, les personnages courent, dansent, se perdent, traversent des espaces et des territoires indéfinis ou définis, dans une quête solitaire et initiatique ; quête d’un amour perdu, fou, inaccessible et vertigineux…
« Nous sommes une matière qui épouse toujours la forme du premier monde venu. »
Giulio Andreotti est né le 14 janvier 1919 et est décédé le 6 mai 2013. Quoiqu’on pense de sa personne et de ses méthodes, l’homme a marqué la politique et l’histoire de l’Italie de la seconde moitié du XXe siècle. Soupçonné de tout et de son contraire, il est sûrement responsable des deux.
Deuxième volet d’un triptyque, le nouveau film de Pascal Greco nous invite à la rêverie, au voyage, à l’introspection. Il parvient à mettre en image un lieu fantasmé où se croiseraient des mégapoles asiatiques sans âme, des confins islandais poignants, des feux d’artifices luminescents. On se retrouve projeté dans un espace-temps onirique.
