En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s'apprêtent à passer la nuit à même le sol de l'école. Alors que les forces de l'ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre.
Zehra est près de sortir de l’adolescence. Autour d’elle, tout ne semble que désolation, sentiment accentué par la grisaille de l’hiver. Le tempérament joyeux de Olgun, qui ne cache pas ses sentiments pour elle, ne lui suffit pas. Elle rêve de partir ailleurs, d’une vraie vie. Mahul, un chauffeur routier habitué de la cafétéria, pourrait être celui qui l’emmènerait au loin. Peu disert, la barbe grisonnante et le chapelet de prière toujours dans la main, il est l’«homme», alors qu’Olgun n’est encore qu’un compagnon de jeu. Le réveil sera dur.
Victime d'un petit accident de santé, Alejandro Jodorowsky ne pourra pas être parmi nous mardi soir.
La projection de LA DANZA DE LA REALIDAD n'est évidemment pas affectée par cette absence que nous regrettons.
Et à ceux qui voudront voir et écouter Alejandro évoquer sa carrière, nous conseillons de venir à 21h30 voir JODOROWSKY'S DUNE de Frank Pavich dont le réalisateur d'EL TOPO est le protagoniste principal.
Pionnier de la cinéphilie suisse, Freddy Buache a fondé l’une des toutes meilleures archives de cinéma du monde, la Cinémathèque suisse. Il l’a ensuite dirigée pendant près d’un demi siècle. Depuis sa retraite, il continue à donner son avis sur le cinéma chaque semaine dans la presse romande. Nous proposons trois films qui lui sont consacrés. Deux de Michel Van Zele qui donnent la parole à de nombreux témoins d’exception que Buache à côtoyés, de Jean-Luc Godard à Jacques Chessex.
