Nouveauté

L'ÎLE ROUGE

"Mon père était sous-officier dans l’Armée de l'Air française. Mes parents, mes frères et moi sommes tous nés au Maroc et avons vécu en Algérie par la suite. Notre dernière destination a été la base militaire 181 d'Ivato à Madagascar. Mon enfance aura été en quelque sorte conditionnée par les considérations géo-stratégiques de la France. Une fois rentré en France, encore enfant, je gardais une véritable nostalgie de Madagascar.

LITTLE GIRL BLUE

"Ma mère, Carole Achache, s’est suicidée  le 1er mars 2016, sans laisser de mot. Dans sa cave, elle avait stocké 25 caisses en plastique contenant des milliers de lettres et de photos, des correspondances triées, des carnets, des agendas annotés : les archives colossales d’une famille sur laquelle elle avait déjà enquêté lors de l’écriture d’un livre sur sa propre mère…qui avait elle-même écrit sur sa propre mère. Ce passé répétitif pesait sur moi. Ces caisses étaient là, offertes comme par dessein. J’en devinais le potentiel fascinant, mais j’en connaissais surtout le mortifère.

LA FAMILLE ASADA

La Famille Asadaest inspiré d’une histoire vraie : celle du photographe japonais Masashi Asada. Plus exactement, il est inspiré de deux livres de photographies dont les thèmes respectifs pourraient être ainsi résumés : la nature des liens qui tissent une famille, et le pouvoir inégalé de la photographie.

LA PASSION DE DODIN BOUFFANT

La Passion de Dodin Bouffant est adapté du roman suisse La Vie et la passion de Dodin-Bouffant de Marcel Rouff, publié en 1924. Pour l'occasion, le metteur en scène Trần Anh Hùng revient derrière la caméra sept ans après son dernier film, le drame Éternité. Il confie : "Cela fait des années que je cherche un sujet sur la gastronomie qui est un travail et un art. Je suis finalement tombé sur La vie et la passion de Dodin-Bouffant, gourmet, de Marcel Rouff.

LA CHIMERA

"En trois longs métrages (Corpo celeste, 2011; Les Merveilles, 2014; Heureux comme Lazzaro, 2018), tous trois présentés à Cannes, les deux derniers en compétition avec un Grand Prix et un Prix du scénario à la clé, Alice Rohrwacher s’est imposée comme une des voix majeures du nouveau cinéma européen. Autant dire que le retour de l’Italienne, coproduite depuis ses débuts par la société tessinoise Amka Films, était hautement attendu.

SIMPLE COMME SYLVAIN

"J’avais surtout envie de filmer une histoire d’amour. Il y a un sujet assez obsessionnel dans mon travail jusqu’à maintenant :l’impossibilité, l’empêchement de l’amour. Dans La Femme de mon frère, il s’agissait d’une relation frère-sœur, mais c’était déjà là. Je voulais poursuivre cette recherche car elle est sans fin.

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