Au commencement Amos Gitaï était un documentariste. Un cinéaste israëlien pugnace qui évoquait les problèmes qui fâchent certains. Dans Journal de campagne, il filme par exemple les territoires plaestiniens occupés : le malaise des soldats israëliens devant la caméra, le ressentiment des Palestiniens, qui essaient de ne pas subir. Une oeuvre aux thématiques multiples et complexes, toujours matière à réflexion.
Parmi nous le 30 octobre, Béla Tarr, né en 1955, est le dernier fils du cinéma de la Hongrie socialiste, le disciple lointain et intransigeant du grand Miklos Jancso. Il a frappé les imaginations des cinéphiles du monde entier avec Satantango (un long métrage de près de sept heures) et les Harmonies Werkmeister. Son dernier grand film, le Cheval de Turin reçut l'ours d'argent au festival de Berlin en 2011 et connut un beau succès, ici à Genève.
A l’occasion de son 40e anniversaire, le CCSI organise en collaboration avec les Cinémas du Grütli un festival de films sur le thème des « Migrations d’hier et d’aujourd’hui ». La programmation s'articulera autour de quatre thématiques spécifiques en lien avec les migrations – le voyage, l’« accueil », le travail et la naturalisation.
Sandro, quarante ans et célibataire, vit encore chez ses parents, qui ne cessent de s’immiscer dans sa vie privée… Il tombe finalement amoureux de la coiffeuse Manana, dont le mari est en prison. Mais quand ce dernier refait surface, la situation se complique… Dans la tradition du cinéma géorgien, le réalisateur propose pour ce deuxième film une comédie grinçante, tendre et poétique.
Cette année encore, le festival de cinéma italien d'Annecy nous fera découvrir des films de cinéastes jeunes (Le Meraviglie de Alice Rohrwacher) et moins jeunes (I nostri ragazzi de Ivano de Matteo). Rendre aussi hommage à Carlo Mazzacurati, mort en janvier dernier. Et prouver que malgré la quasi disparition des salles en Italie, ce cinéma qui nous fait rêver reste vivant et surprenant...
Ce ciné-club propose des films en relation avec le judaïsme ou Israël, dont la plupart n’ont jamais été montrés à Genève : des pépites à découvrir sans faute, à un rythme bimestriel.