Du 28 Mars 2022 au 2 Mai 2022

Le Cinéma des aîné·e·s

Mars - Avril - Mai

Chère spectatrice, cher spectateur, après deux ans de pandémie, nous pensions pouvoir repartir avec l’esprit plus léger, tourné·e·s vers un printemps régénérateur dans tous les sens du terme. Mais voilà que la folie des hommes plonge le monde dans une crise plus terrible encore. Face aux images de désolations, de destructions, de morts, qui nourrissent les écrans, le Cinéma des Aîné·e·s propose un espace de divertissement des plus bienvenus. À voir, pour tenir le coup, pour faire face au désespoir, cinq films graves ou légers. Inspiré de sa propre histoire, Fabien Gorgeart signe un drame familial remarquable, sublimé par la performance de la bouleversante Mélanie Thierry. Hymne déchirant à l’amour maternel, La Vraie famille nous fait passer par toute la gamme des émotions, du rire aux larmes. Film sensible et délicat, merveilleux et incontournable. Changement de ton et de registre, avec Maison de retraite, de Thomas Gilou. On nage en plein bonheur dans cette comédie drôle et touchante, où un jeune délinquant, afin d’éviter la prison, doit effectuer des heures d’intérêts généraux dans un EMS. Confronté à une drôle de tribu entraînée, entre autres, par Gérard Depardieu, Jean-Luc Bideau, Daniel Prévost, Mylène Demongeot, Kev Adams en voit de toutes les couleurs pour notre plus grand bonheur. On retrouve l’immense (et ce n’est rien de le dire) Gérard Depardieu dans le Maigret de Patrice Leconte. Un film tout en ombres et lumières, dans lequel le célèbre détective de Georges Simenon, mène une enquête des plus délicates. Dans la lignée des Charles Laughton, Harry Baur, Michel Simon, Jean Gabin, Gino Cervi, Jean Richard ou Bruno Crémer, Gérard Depardieu campe un Maigret exceptionnel. Dans Presque, Bernard Campan et Alexandre Jollien nous emmènent au cœur du vivre ensemble. Dans un périple a priori peu réjouissant, les deux hommes peu loquaces au demeurant, finissent par refaire le monde. Une œuvre solaire et essentielle ! Et enfin, Les Jeunes amants. Devant les caméras malines et discrètes de Claire Tardieu, la sublime Fanny Ardant (70 ans) vit une passion amoureuse avec le fragile Melvil Poupaud (45 ans), sous le regard désolé de Cécile de France en femme délaissée. Une bouleversante histoire d’amour, emmenée par des actrices et un acteur au sommet ...

 —Alfio Di Guardo, Les Cinémas du Grütli

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