LE CINÉMA DES AÎNÉS

Chères spectatrices, chers spectateurs, vous avez retrouvé le chemin des salles obscures, celles qui illuminent le quotidien de mille images sur grand écran, celles qui nourrissent ce même quotidien de mille émotions !

Rouge, pour commencer. À travers le drame que vit Nour, jeune infirmière qui est engagée dans une usine chimique où travaille son père, l’excellent réalisateur Farid Bentoumi stigmatise plus d’un problème de société : le traitement des déchets, les rapports de classe, les rapports familiaux... C’est beau, efficace, émouvant, admirable. En plus avec de formidables comédien·ne·s au sommet de leur art, comme Zita Hanrot et Sami Bouajila. À ne pas rater! Avec Un triomphe, le niveau ne baisse pas. Kad Merad emmène une troupe de comédiens amateurs, en l’occurrence des prisonniers, au sommet. Chacun connaîtra son « quart-d’heure de gloire », pour notre plus grand bonheur. On retrouve ensuite la grande classe, La fine fleur. Catherine Frot rayonne en majesté dans cette comédie tendre et printanière. Créatrice de roses au bord de la faillite, elle recrute une bande de bracaillons. On imagine le pire mais... Et en parlant de bras cassés, passons à Pourris gâtés. Une franche comédie dans laquelle Gérard Jugnot, en homme d’affaire avisé et richissime, réalise que ses enfants ne lui ressemblent guère. Pour les ramener sur Terre, il met sur pied une stratégie qui se révélera... hilarante! On s’amuse beaucoup dans ce film qui fait du bien. Enfin, on ne saurait rater l’excellent Délicieux, d’Éric Besnard. Il mène à la baguette une pétillante Isabelle Carré et un savoureux Grégory Gatebois, dans une délectable comédie qui raconte la naissance du premier restaurant de l’histoire de France. Un menu de Reines et de Rois, pour terminer l’année en beauté !

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