Rencontre

Après Londres et New York, le cinéma roumain arrive à Genève! Son regard - de Lucian Pintilie aux cinéastes de «la nouvelle vague» - continue à surprendre. Sur une vaste palette d’émotions, des réalités locales se transforment en allégories universelles, en révélant une certaine «âme roumaine».

Dans les années 60, Marco Bellocchio fut l'un des grands du Cinema Nuovo, branche italienne de ce mouvement universel qui, d'Angleterre (Free Cinema) au Brésil (Cinema Novo) en passant par la France (Nouvelle vague) ou la Tchécoslovaquie, remit en question les formes mêmes du cinéma mondial. A partir de cette révolte initiale, Bellocchio a construit une véritable œuvre.

Directeur de la photographie tessinois, Renato Berta a travaillé pour les plus grands réalisateurs suisses et français: Jean-Luc Godard, Patrice Chéreau, André Téchiné, Louis Malle, Alain Resnais, Robert Guédiguian, Alain Tanner et même Manoel de Oliveira ou Amos Gitaï.  

L’Association des Amis des Cinémas du Grütli passe en revue la carrière du grand comédien genevois. Une fête qui évoque, l’espace d’une soirée, quelques quarante cinq années d’interprétation dans des films tournés aux quatre coins de la planète. En prime, Les Arpenteurs, de Michel Soutter (Suisse, 1972).

Le jeudi 25 juin à 20 heures, ne manquez pas la première romande du film THE CUT, du grand cinéaste turc Fatih Akin, avec Tahar Rahim, Simon Abkarian et Hindi Zahra.

Une soirée co-organisée par le FIFDH, la Fondation Topalian et l'Université de Genève, en mémoire du génocide des arméniens, et en présence de Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville de Genève.