Bestiaries, Herbaria, Lapidaries

De Massimo D'Anolfi, Martina Parenti
Italie - 2025 - vost - 205' - Numérique
Synopsis

Bestiaries, Herbaria, Lapidaries est un éblouissant film-essai pouvant évoquer le cabinet de curiosité. En trois temps et registres, le film propose une histoire critique et poétique de la relation de l’homme aux mondes animal, minéral et végétal. Ces univers que nous pensons séparés du « règne humain » bientôt se connectent et invitent à une nouvelle organisation du vivant.

Critique

"Bestiaries, Herbaria, Lapidaries est un voyage sensible à travers la culture, la science et l’art — un hommage aux mondes souvent méconnus des animaux, des plantes et des minéraux. 
« Le cinéma invente de nouvelles cages ! » : c’est sur cette déclaration que s’ouvre le premier volet, Bestiaries. Un premier geste cinématographique où du found footage dialogue avec des séquences tournées dans un hôpital vétérinaire. À travers cette traversée d’archives, on découvre combien l’animal, cet Autre façonné par un ‘white gaze’, a toujours occupé une place centrale dans l’imaginaire cinématographique. Et comment, paradoxalement, cette boulimie de classification du règne animal, et plus largement du vivant, a accompagné le recul progressif de sa diversité. Car filmer, c’est aussi prélever. Le second volet, Herbaria, est un film d’observation poétique tourné au cœur du jardin botanique de Padoue: un hymne discret à la beauté réparatrice du monde végétal. Enfin, Lapidaries, dernier volet de la trilogie, prend la forme d’une métaphore filée autour de la transformation de la pierre en mémoire collective. De même que les graines sont conservées dans les herbiers, les lapidaires dispersent, à travers les âges, les souvenirs de millions de vies."
-Katy Léna Ndiaye, Visions du Réel

Projeté dans le cadre de

3 Octobre 2025
en présence des cinéastes Massimo D'Anolfi et Martina Parenti, et du producteur David Fonjallaz - vendredi 3 octobre à 18H00 !