Certains l'aiment chaud
Pour échapper à la mafia, deux musiciens déguisés en femmes se mêlent à la troupe d’un orchestre féminin.
Un indispensable de «la comédie du travestissement», d’une grande modernité dans son approche du machisme, de l’ambigüité sexuelle et de la féminité.. Quiproquos, comique de situation, gestuelle, dialogues enlevés, et un génial sens du raccourci font de Certains l’aiment chaud un joyau de comédie.
On connaît la réplique qui clôt le film : "Personne n'est parfait". Et moins celle qui résume une grande partie de la philosophie de Billy Wilder, que prononce un Jack Lemmon travesti : "Les femmes, dit-il, alors à son pote Tony Curtis, sont un sexe tout à fait différent."On n'a jamais exprimé de manière si concise une des grandes évidences de la vie... (...) Le film est une merveille de rythme, d'invention et de gaité. Si Marilyn est magique, c'est Lemmon dont on se souvient, dansant un tango érotico-comique avec son soupirant miliardaire (...).
Pierre Murat