The Mo'Better Blues

De Spike Lee
USA - 1990 - vost - 129' - Couleurs - 35mm
Synopsis

En 1969, Bleek Gilliam a 12 ans quand il commence son initiation à la trompette. 20 ans plus tard, il a formé son quintette et joue avec passion. À tel point qu'il ne fait guère attention à son entourage, ignorant ses groupies Indigo et Clarke, et laissant son impresario Giant s'endetter au point de leur attirer des ennuis à tous deux...

 

Critique

Outre la musique interprétée par le groupe de Branford Marsalis, on trouve dans ce film de nombreuses références qui peuvent ravir les amateurs de jazz : portraits et disques de John Coltrane (le film devait primitivement porter le titre d’une de ses plus fameuses compositions A Love Supreme), nom du cabaret emprunté au titre du livre de Charlie Mingus, clins d’oeil désignant certains lieux et quelques mythes propres au jazz... L’intrigue, dans son universalité, dans sa banalité même, aurait pu se dérouler dans n’importe quel milieu. C’est par son inscription rigoureuse dans celui des musiciens de jazz et chez les Noirs de New York que Spike Lee lui donne corps. En cela, les préoccupations exprimées dans Do the right thing trouvent ici un prolongement : revendication de la culture noire et désir de reconnaissance. 

 

Daniel Sauvaget, La Revue du Cinéma

Projeté dans le cadre de

Du 21 Août 2019 au 10 Septembre 2019