Un Américain à Paris
Un peintre américain s'installe à Paris et tombe amoureux de la ville et d'une de ses habitantes.
Difficile de résister au rutilant Technicolor, aux chansons de George Gershwin et à la représentation idéalisée de la vie de Bohème parisienne. Comme tous les films de Minnelli, Un Américain à Paris est une réflexion sur le rêve, l’art et la réalité et une déclaration d’amour à la peinture (les numéros dansés reproduisent l’univers de grands peintres français).
Jerry Mulligan (et non pas Gerry Mulligan le saxophoniste baryton) est un ex GI devenu peintre fauché à Paris. Il est découvert et protégé par une très riche héritière qui ne s'intéresse pas qu'à son talent pictural. Mais Jerry tombe amoureux de Lise, une jeune française qui fait ses débuts comme chanteuse dans un cabaret… Un Américain à Paris est un cocktail haut de gamme. On y a mélangé la MGM grande époque, c'est à dire quand Arthur Freed, l'homme qui écrivit les paroles de Chantons sous la pluie, la chanson, était le patron du département comédie musicale, avec un scénario de Alan Jay Lerner. C'est Vincente Minnelli, qui avait déjà tourné Yolanda et le voleur et surtout Le Pirate, un musical sacrément endiablé, qui a été chargé de secouer ce premier mélange … Il l'a nappé dans la musique de Georges Gershwin et l'a rehaussé avec la tonicité de Gene Kelly, un des deux plus grands danseurs de Hollywood, le charme de Leslie Caron et l'humour d'Oscar Levant…
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