La Rebelión de los Colgados
Dans une exploitation d'acajou, les ouvriers maltraités finissent par se révolter…
« Au-delà de la beauté des prises de vue, de la banalité de son discours, de l'archaïsme dont nous semblent aujourd'hui affectés ses films, Fernández a, un jour, représenté le Mexique, il est le responsable, en grande part, de l'idée que le monde se fait de ce pays et peut-être - cela reste à analyser - de celle que les Mexicains se font d'eux-même. (…) Ces films émeuvent parce qu'ils font référence à quelque chose de plus profond que ses thèses ou ses discours, aujoud'hui dépassés. Ils émeuvent parce qu'ils touchent au thème de la lutte pour trouver un lieu et, s'il est sincère, c'est parce que cette lutte est sa propre lutte. Pour comprendre son cinéma, il faut comprendre l'homme. Il faut comprendre qu'Emilio Fernández a construit sa vie àa la manière des héros de ses films. Il faut comprendre qu'il est un personnage digne de ses films.
Julia Tuñón, «Emilio Fernández: un regard derrière les grilles», in «Le Cinéma Mexicain», coll. «Cinéma pluriel», éd. Centre Georges Pompidou