The Homesman

Véritable anti-western, le film, prenant, âpre, réhabilite le rôle des femmes à cette époque.

Alain Grasset, le Parisien

Le personnage semble écrit pour Tommy Lee Jones, aussi drôle qu'émouvant. Mais la performance de Hilary Swank, mélange d'obstination et de tristesse, est saisissante (...)

Etienne Sorin, le Figaro

(...) Pour son grand retour comme réalisateur, neuf ans après le remarquable Trois Enterrements, Tommy Lee Jones s'est cette fois offert un pur western. Adaptation du dernier roman de Glendon Swarthout (écrivain qui offrit son dernier rôle à John Wayne avec Le Dernier des géants) paru en 1988 et qui tenta un temps Paul Newman et Sam Shepard, ce film s'impose par sa noirceur. Hésitant d'abord entre l'humour caricatural des frères Coen (True Grit) et le réalisme féministe de Kelly Reichardt (Meek's Cutoff), Jones finit par trouver sa tonalité dans la lignée de Clint Eastwood et de Cormac McCarthy. Sous son vernis de classicisme, un sacré film, qui revisite le genre avec une sensibilité personnelle.

Norbert Creutz, Le Temps