LADDER TO DAMASCUS

Ghalia, fille de banlieue, arrive à Damas où elle rencontre Fouad, un jeune réalisateur qui va la prendre sous son aile. Fouad emmène la jeune femme vivre dans une résidence habitée par des jeunes Syriens d’horizons diverses. Tous doivent faire face à la vie devenue si risquée à Damas. L’histoire est d’autant plus complexe que Ghalia pense vivre à travers l’âme de Zeina, une femme qui s’est suicidée suite à l’arrestation de son père le jour même de sa naissance.

Mohamad Malas, grand réalisateur syrien, signe une œuvre touchante tournée dans le plus grand secret. Flirtant entre poésie et violence latente, le réalisateur se positionne une fois de plus face au pouvoir de Damas. Cette réalisation, toute en tensions et en pudeur, se déroule en plein cœur de la guerre. Elle ne montre cependant ni images de combats ni scènes de conflits. Elle plonge dans l’histoire de ces deux jeunes artistes que sont Ghalia et Fouad. Il en ressort un cri d’angoisse illustrant la nature irrépressible de l’esprit humain, quelles que soient les circonstances sinistres.