El Eco*

"S’intéressant sans cesse à la réalité sociale de son pays (et notamment aux violences qui le traversent dans ses précédents films Tempestad ou Absences), la réalisatrice Tatiana Huezo dépeint ici une réalité plus lumineuse, mais pas non plus exempte de difficultés. La sécheresse, le gel, dont l’intensité s’accroît avec le changement climatique, menacent ce village et son mode de vie unique. Enveloppé de brume, capturé par une photographie magnifique, quasi mystique, El eco nous apparaît alors comme un lieu fragile menaçant à chaque instant de disparaître."
-Télérama

"Ce que le film cherche avant tout à montrer, ce n’est pas ce qui se passe, mais plutôt ce qui est. Huezo est une réalisatrice talentueuse et aguerrie qui sait extraire l’essence des plus petites choses. Le contexte géographique est rude mais aussi beau, et les saisons changeantes sont une excellente toile de fond pour la photographie intense du chef opérateur Ernesto Pardo, qui n'est toutefois jamais aussi efficace que quand sa caméra entre dans la maison pour saisir les petits moments, ou se rapprocher des peaux et des regards. (...) Fidèle à son titre, El eco parle de ce qui est au second plan, de ce qui reste, des choses qui n’ont pas été dites et jamais faites. Le film pourrait littéralement se référer aux échos de la parentalité ou au fait de grandir, mais il y a beaucoup plus que ça là-dedans. Dans ce petit village mexicain, les mythes sont encore vivants, et non seulement les animaux, mais aussi les plantes, ont également des âmes. C’est un film très beau qui parvient à être simultanément poétique et proche de la terre." -Vladan Petkovic, Cineuropa