Printemps tardif

De Yasujiro Ozu
Japon - 1949 - vost - 108' - Noir et Blanc - Numérique
Synopsis

Noriko, qui a passé l’âge habituel du mariage (le «printemps tardif» du titre), vit heureuse à Kamakura entre ses amis et son père Shukichi. Elle désapprouve un des amis de son père lorsqu’elle apprend qu’il va se remarier. Celui-ci cependant croit qu’il empêche sa fille de se marier en ne se remariant pas…

Critique

Banshun, Printemps tardif, est d’après Jacques Lourcelles, le premier des grands chefs d’œuvre de la dernière époque, celui pour lequel il est reconnu au Japon comme un maitre incontesté. Rappelons qu’en Europe il ne sera découvert que trente ans plus tard…

Les compatriotes d’Ozu considéraient en effet cette méditation superbe et simple sur la famille et les sentiments éphémères qui passent comme la vie comme le film le plus authentiquement japonais jamais réalisé. La mise en scène y joue aussi bien des présences que des absences avec un talent qui n’a jamais été égalé.

Projeté dans le cadre de

Du 24 Octobre 2018 au 16 Novembre 2018
À hauteur de Tatami