UN JOUR À NEW YORK
Trois matelots, Gabey, Chip et Ozzie, ont une permission de 24 heures à New York, où leur navire est ancré. Ils se lancent à la découverte de la ville et de ses habitantes...
(…) Pour leur première réalisation, Stanley Donen et Gene Kelly vont signer un film très moderne, une comédie musicale qui innove de façon majeure sur deux plans : d’une part, ils portent le spectacle au grand air, une grande partie de l’action, y compris certains ballets, se déroule en extérieurs, dans la ville elle-même et, d’autre part, ils intègrent totalement les scènes de danse dans le récit, ce ne sont plus des intermèdes, ce ne sont plus des simples motifs d’ornementation ou d’enluminure. Une bonne humeur et un optimisme permanent portent le film et les extraordinaires talents de danseur de Gene Kelly le hissent très haut. Les chorégraphies, souvent à deux ou à six, sont enrichies d’un humour plein de candeur et prennent place dans des décors très simples, ce qui les met d’autant plus en valeur. Un jour à New York a apporté une vraie bouffée d’air pur à la comédie musicale américaine.
L’Oeil sur l’écran