Pain, amour, ainsi soit-il

De Dino Risi
Italie, France - 1955 - vost - 95' - Noir et Blanc - 35mm
Synopsis

Le maréchal Carotenuto démissionne de son poste de carabinier et s’engage dans la police municipale de sa ville natale…

Critique

Après Pain, amour et fantaisie (1953), et sa suite, Pain, amour et jalousie (1954), que Luigi Comencini tourna à contre-cœur, forcé par le succès public, il passe la main pour ce troisième (et dernier) volet. Dino Risi reprend les personnages — enfin presque, car Sophia Loren remplace au pied levé la bien nommée Gina Lollobrigida partie sous d’autres cieux, via une carrière internationale, propulsée sur le trône de La Donna più bella del mondo (La Belle des belles, Robert Z. Leonard, 1956) —. L’âge venant, l’étincelant maréchal Carotenuto perd certes de son vernis, mais le charismatique Vittorio De Sica n’en demeure pas moins un sacré charmeur. Et Sophia Loren joue avec superbe la Sophia Loren…

Alfio Di Guardo