Les Enfants terribles
Elisabeth et son frère Paul, deux adolescents résidants chez leur mère mourante, entretiennent une relation ambiguë et violente…
La collaboration entre Melville et Jean Cocteau – qui avait choisi le jeune réalisateur pour adapter son roman –, fait merveille : la mise en scène et l’envoûtante voix off, celle de l’écrivain , créent une atmosphère intemporelle et poétique où la beauté des images renvoie à celle du texte. « Les Enfants terribles ne ressemblait à rien de ce qui se faisait alors dans le cinéma français en matière d’adaptation littéraire. (…) Melville avait aimé, dans sa jeunesse, ce livre qui appartient par toutes ses racines à l’être de Cocteau. Ce n’est pas le livre d’une génération. C’est le livre d’un certain désordre psychologique et sociologique propre aux êtres jeunes » (Jacques Siclier, Le Monde, 1975).