Plans fixes: Marie-Claire Caloz-Tschopp

Penser le mouvement dans la migration et la pensée, décrire l’exil et le DesExil aux frontières du monde contemporain, combattre la violence, notamment d’Etat, sur les réfugiés, lutter pour l’autonomie, le droit d’asile, la civilité, tel est le fil rouge de l’entretien avec Marie-Claire Caloz-Tschopp. Dans son travail de philosophie, elle raconte son parcours de la logique, de l’épistémologie à la philosophie politique qui sont des outils pour réfléchir à la démocratie comme projet, imaginaire, pratique (Castoriadis, Derrida). S’engager dans l’espace public pour comprendre, agir, penser, développer la capacité de jugement comme le préconisait Hannah Arendt implique de prendre le risque de s’engager avec d’autres. L’exercice philosophique se fait en se déplaçant, en portant le regard vers des situations en Suisse, en Europe et ailleurs et dans l’échange, le débat auquel elle participe dans le cadre d’un Programme international du Collège de philosophie (exil-ciph.com) qu’elle dirige.